Wednesday, October 30, 2019

Séminaire du Labex OBVIL

Le 13 novembre 2019, le séminaire du Labex OBVIL accueillera Mathieu Constant.

Titre: "Construction, exploitation et exploration de ressources d’expressions polylexicales"

Résumé: Dans cette communication, nous présenterons les ressources linguistiques développées au sein du projet ANR PARSEME-FR dédié au traitement automatique des expressions polylexicales pour le français. Les expressions polylexicales sont des combinaisons de lexèmes qui se composent de manière inattendue, et qui posent de sérieux défis pour le traitement automatique des langues. En particulier, nous décrirons la méthodologie que nous avons utilisée pour construire plusieurs corpus annotés de telles expressions, en nous appuyant sur un ensemble de critères formels stricts. Nous verrons ensuite comment ces corpus ont été exploités pour apprendre des outils d’identification d'expressions polylexicales. Nous montrerons enfin un démonstrateur en-ligne permettant à la fois de tester les outils développés et d’explorer un corpus annoté en expressions verbales aligné avec un lexique syntaxique.


Date et horaire: 13 novembre 2019, de 13h à 15h

Lieu: salle D323, maison de la recherche, 28 rue serpente, 75006.

Wednesday, October 16, 2019

Colloque Humanistica 2020 (date de soumission: 15 décembre 2019)



13 et 14 mai 2020
IUT Bordeaux Montaigne

À l’heure où les humanités numériques connaissent un tournant décisif tant sur le plan quantitatif que qualitatif, Humanistica, l’association francophone des humanités numériques créée en 2014, organise son premier colloque. Elle invite ainsi la communauté scientifique à interroger ses résultats et ses méthodes de recherche, ses usages de l’informatique, ses objets traditionnels ou nouveaux, pour mesurer le chemin parcouru et s’engager dans une nouvelle décennie de développement.
En 2010, le Manifeste des Digital Humanities répondait au constat de Milad Doueihi concernant la « conversion numérique en cours » et appelait à la consolidation du domaine. Dix ans plus tard, une transdiscipline a-t-elle émergé ? L’omniprésence de l’expression « humanités numériques » est-elle trompeuse ou témoigne-t-elle d’une prise en compte d’un tournant méthodologique, épistémologique et culturel pris par la recherche en sciences humaines ? Sommes-nous en train d’inventer ou de nous adapter ?

Humanistica suggère aux participants du colloque de répondre à ces différentes questions du point de vue de leurs résultats scientifiques et de leur expérience pédagogique. Trois axes, que nous donnons à titre indicatif, peuvent guider la réflexion :

Enseignement et formation à la recherche

L’université forme par la recherche et à la recherche. Les humanités numériques semblent ouvrir des possibilités de formation plus précoce grâce à l’intégration au sein de projets qui permettent de se confronter aux documents et aux corpus. Les étudiants réalisent ainsi des tâches de transcription, d’encodage mais aussi de valorisation, de médiation et de communication autour de leurs travaux. Cette relation entre enseignement et recherche paraît essentielle non seulement pour susciter des vocations mais également pour offrir des pistes de développement dans les années à venir, en relation avec le monde professionnel.

Le colloque est intéressé par vos expériences et vos expérimentations touchant ce lien entre recherche et enseignement, que ce soit au niveau de la licence ou du master, ainsi que dans le secondaire.

Infrastructures et outils

Les humanités numériques francophones ont été particulièrement actives depuis vingt ans dans la création d’infrastructures exemplaires. Qu’elles soient dédiées à la publication, à la diffusion des résultats de la recherche scientifique en accès libre, au développement de services et d’outils gérant le cycle de vie des données, ces infrastructures transversales ont contribué à transformer notre milieu de travail – mais de quelle façon et avec quel succès ? Le terrain est-il prêt pour que les sciences humaines entrent davantage dans l’ère numérique ?

Le colloque attend vos retours d’expériences en matière de projets d’infrastructures, d’utilisation des services, de besoins encore à satisfaire.

Sciences humaines et résultats

Alors que la numérisation de la société transforme les emplois et les carrières dans de nombreux secteurs professionnels, les métiers de la science n’échappent pas à ces évolutions. De nouveaux besoins, en termes de services notamment, changent la façon de faire des humanités à l’époque de la science ouverte. Quels sont exactement ces nouveaux besoins ? Comment influencent-ils la conduite de la recherche ? Qu’appelle-t-on dorénavant « résultats » de la recherche en sciences humaines, notamment lorsqu’elle est financée selon des critères en évolution ? S’agit-il d’exposer le processus de collecte des données ? D’adopter une approche expérimentale ? De rendre transparente la méthode mise en œuvre ? De tout cela à la fois ? Qu’est-ce que la reproductibilité des travaux dans les sciences humaines ? Que signifie, en outre, « passer à l’échelle » dans nos disciplines ?

> Le colloque attend des réflexions issues de votre recherche et de vos pratiques.

COMMUNICATIONS
Seront acceptées des communications sur des travaux achevés ou en cours, des présentations d’outils ou de prototypes et des réflexions sur les sources utilisées dans un cadre académique ou pédagogique (archives, corpus, enquêtes, données), qu’il s’agisse de rendre opérationnelles ou de redéfinir nos catégories d’analyse. À moins qu’elles ne comportent explicitement une dimension réflexive ou méthodologique, les présentations de projets, infrastructures ou institutions privilégieront le format “poster”.

Les propositions de contribution prendront les formes suivantes :


  • Communications de 20 minutes, qui seront ensuite organisées en sessions thématiques. Les propositions de communications se présenteront sous la forme d’un texte de 250 à 500 mots, références non comprises.
  • Posters, que les auteurs seront invités à présenter en 3 minutes durant une session d’interventions éclair (poster slam). Les propositions de posters se présenteront sous la forme d’un texte de 250 à 500 mots, références non comprises.
Les propositions devront être soumises sur la plateforme du colloque (https://humanistica2020.sciencesconf.org) le 15 décembre 2019 au plus tard. Les réponses (acceptation ou refus) seront envoyées au terme d’une évaluation en simple aveugle, au plus tard le 15 février 2020.

Des articles découlant des communications pourront être soumis à la revue Humanités numériques, dont les numéros 1 et 2 paraîtront en 2020.

En février 2020 sera diffusé un appel spécifique concernant les formes suivantes :

Ateliers de formation ou de groupes de travail, qui prendront place le jour qui précède le colloque, c’est-à-dire le 12 mai 2020.
Tables rondes dont l’objectif est d’offrir la possibilité de proposer en amont du colloque des sujets de discussion, à propos de méthodes de recherche, de questions pédagogiques ou de débats. Un document collaboratif permettra aux propositions de se rejoindre et former des panels destinés à s’auto-organiser en vue du colloque.
INFORMATIONS PRATIQUES
Web
Site de l’association Humanistica : http://www.humanisti.ca


Courriel de contact : humanistica2020@sciencesconf.org

Hashtag : #Humanistica2020

Comité d’organisation local
Philippe Baudorre (université Bordeaux Montaigne)
Julien Baudry (SCD, université Bordeaux Montaigne)
Jessica de Bideran (université Bordeaux Montaigne)
Olivier Le Deuff (université Bordeaux Montaigne)
Fatiha Idmhand (université de Poitiers)
Nathalie Prévôt (université Bordeaux Montaigne)
Vincent Razanajao (université Bordeaux Montaigne)
Comité scientifique du colloque
Fatiha Idmhand (université de Poitiers), co-présidente
Vincent Razanajao (université Bordeaux Montaigne), co-président
Julien Baudry (université Bordeaux Montaigne)
Aurélien Berra (université Paris-Nanterre)
Jessica de Bideran (université Bordeaux Montaigne)
Claire Clivaz (SIB Institut Suisse de Bioinformatique, Lausanne)
Martin Grandjean (université de Lausanne)
Olivier Le Deuff (université Bordeaux Montaigne)
Nathalie Prévôt (CNRS – université Bordeaux Montaigne)
Programme
Le colloque a lieu les mercredi 13 et jeudi 14 mai 2020.

Il est précédé d’une journée d’ateliers le 12 mai.

Lieu:
Université Bordeaux Montaigne

Institut universitaire de technologie Bordeaux Montaigne

1 rue Jacques Ellul

33800 Bordeaux

Monday, October 7, 2019

Séminaire du Labex OBVIL


Dans le cadre du séminaire du Labex OBVIL, nous avons le plaisir d'accueillir Thierry Hamon, qui interviendra sur le sujet suivant:

Acquisition terminologique et fouille de textes

Dans les domaines de spécialité, les terminologies jouent un rôle central pour recenser et véhiculer les informations et les connaissances des domaines. Cependant, ces ressources peuvent être difficiles à utiliser directement sur des textes. Il est nécessaire de disposer de méthodes d'acquisition terminologique.  Nous présentons plusieurs méthodes d'extraction de termes et d'acquisition de relations sémantiques entre termes. Puis nous montrons la contribution de ces méthodes à l'extraction d'information.

Date et horaire: 23 octobre, de 13h à 15h
Lieu: salle D323, maison de la recherche, 28 rue serpente, 75006.

Friday, October 4, 2019

Appel à communications: environnements virtuels et manuscrits anciens

Virtual Research Environments and Ancient Manuscripts

Claire Clivaz (SIB, Lausanne, CH) and Garrick Allen (Dublin University, Ireland)
Chateau de Dorigny, 106 room, Dorigny Campus, Lausanne (CH)
10–11 September 2020
SNSF PRIMA MARK16 project

Call for papers 

This workshop is focused on an important challenge in digital humanities: what changes when research on ancient manuscripts occurs in a Virtual Research Environment (VRE), especially in Early Jewish and Christian Literature, New Testament, and Classical Studies? Because they offer access to diverse information regardless of geographical location, VREs continue to define the research landscape of the humanities in more complex ways. They serve as the new “covers” of scientific objects, replacing the paper covers of printed books as signs of knowledge territories. As some have suggested, VREs are likely to become the default location for critical research and other cultural activities in the very near future. This workshop invites papers that explore the significance of VREs on the study of manuscript cultures and research in the humanities, especially papers that explore issues related to Early Jewish and Christian Literature, New Testament and Classical Studies. If you are involved in a VRE, work with manuscript cultures using digital tools, or reflect critically on these emerging research spaces, you are invited to submit to both organizers an abstract of 300 words exploring one of the following questions or related issues: how do VREs enlighten particular manuscripts or manuscript cultures? How do VREs differ from or supplement traditional research models? What critical benefits or difficulties arise in using VREs? How can research on manuscript cultures be further advanced using digital tools? What are the limitations and challenges of VREs? Selected papers will be submitted afterwards to Classics@, the CHS online journal, for a special issue co-edited by the two organisers.

Deadline: 1 December 2019; answers will be provided before the end of 2019.
Please forward your abstract to claire.clivaz@sib.swiss and garrick.allen@dcu.ie

Invited Papers on research projects:
  • Garrick Allen (Dublin City University) 
  • Frédéric Amsler (University of Lausanne) 
  • David Bouvier and Ariane Jambé (University of Lausanne) 
  • Claire Clivaz and Mina Monier (SIB, Lausanne) 
  • Hugh Houghton and Catherine Smith (ITSEE, University of Birmingham) 
  • Antonio Loprieno (University of Basel) 
  • Isabelle Marthot-Santaniello (University of Basel) 
  • Lukas Rosenthaler (DHLab, University of Basel) 
  • Klaus Wachtel (INTF, University of Münster) 
  • Martin Wallraff and Patrick Andrist (University of München)

Wednesday, October 2, 2019

Séminaire Corpus numériques et scénarios de recherche

Alors que les corpus numériques constituent désormais un matériau établi de la recherche, aux protocoles standardisés et diversifiés, leur exploitation scientifique repose sur le choix de logiciels, bases de données et interfaces qui peuvent être diversement utilisés. Or les premiers résultats de la recherche, les obstacles rencontrés ou de nouvelles collaborations peuvent rendre nécessaires, en cours de projet, des changements d’orientation techniques et méthodologiques.

Le séminaire « Corpus numériques et scénarios de recherche » entend questionner l’adaptabilité des données de la recherche aux mutations de l’environnement numérique, en interrogeant la circulation des données entre interfaces et logiciels. D’un point épistémologique, il s’agit d’envisager conjointement, par des outils et procédés distincts mais complémentaires, l’opération d’édition et d’exploitation des données de la recherche. D’un point de vue technologique, il s’agit d’aider aux développements d’outils et de méthodes permettant la migration des données d’une interface à l’autre et la diversification de leur traitement. D’un point de vue méthodologique, il s’agit d’intégrer au traitement scientifique des données des questionnements relevant de la gestion de projet, et ce à ses différents stades, de la circonscription à l’exploitation numérique du corpus, en passant par son éditorialisation et sa pérennisation.

Afin d’engager un cadre théorique, méthodologique et pratique nourri de réflexions collectives et d’échanges, le séminaire « Corpus numériques et scénarios de recherche » s’organisera en 2019-2020 autour de trois questionnements qui guideront les interventions :

1/ Quelles interactions entre questionnements scientifiques et modalités d’exploitation des corpus
numériques ?
2/ Quels types de structuration des données pour quelles exploitations ?
3/ Quelle place pour les contraintes pratiques : gestion du risque et temps de la recherche ?

Chacune des séances comprendra une présentation qui traitera de l’un des grands enjeux de la gestion de projet numérique. Celle-ci sera suivie d’un temps d’échanges entre intervenant, porteurs de projets, spécialistes des données numériques mais aussi chercheurs et doctorants désireux d’enrichir leur culture numérique.

Programme du séminaire

Année 2019-2020


Jeudi 10 octobre 2019, 15h-17h – Charlotte Dessaint (Bibliothèque Lettres de l’Ens), « Formats, standards, référentiels : choix de départ »
Jeudi 7 novembre 2019, 15h-17h – Emmanuelle Bernès (BnF), « Standards et référentiels : quels scénarios pour la recherche ? »
Jeudi 5 décembre 2019, 15h-17h – Richard Walter (ITEM), « Arbres, cartes, indexation, mots-clés : quels cheminements dans les corpus ? »
Jeudi 9 janvier 2020, 15h-17h – Bruno Baudoin (Laboratoire Camille Jullian, Aix-en-Provence), « Des archives et des images en ligne : structuration des données et métadonnées »
Jeudi 27 février 2020, 15h-17h – Cécile Meynard (Université d’Angers, laboratoire CIRPaLL), « Partage d’expérience de transcription de manuscrits en ligne : Stendhal et Benoîte Groult »
Jeudi 23 avril 2020, 15h-17h – Table ronde organisée par Anne Réach-Ngô, « Exploiter et/ou publier les données des écrits littéraires de la Première Modernité : bases de données et bibliothèques numériques, quels enjeux pour l’investigation de corpus ? »
Jeudi 28 mai 2020, 15h-17h – Table ronde organisée par Luc Vigier, « Spécificités des problématiques scientifiques et de la gestion de projet sur les corpus littéraires de l'Extrême Modernité »

Le séminaire « Corpus numériques et scénarios de recherche » a lieu à l’ITEM, salle de conférence ou salle 159, CNRS, 59/61, rue Pouchet, 75017 Paris (www.pouchet.cnrs.fr/plan.htm). Les séances peuvent être suivies par visio-conférence (nombre de places limité). Si vous êtes intéressé.e.s, merci de transmettre vos coordonnées et les séances auxquelles vous souhaitez participer sous cette forme, au moins une semaine à l’avance, à Richard Walter : richard.walter@ens.fr.
Le séminaire (15h-17h) est précédé des rencontres de l’atelier d’édition numérique (9h30-15h) de l’équipe « Joyeuses Inventions » qui travaille à la publication d’un ensemble de recueils collectifs de poésies du XVIe siècle, dans le cadre d’un projet plus vaste de réinvestigation des ouvrages recensés par Frédéric Lachèvre dans sa Bibliographie recueils collectifs de poésies du XVIe siècle. Ce projet « Lachèvre numérique XVI » est ouvert à de nouveaux contributeurs. Si vous souhaitez y participer et suivre régulièrement l’atelier d’édition numérique, vous pouvez contacter Anne Réach-Ngô : anne.reachngo@yahoo.fr.

Tuesday, October 1, 2019

Colloque International
Date limite de soumission : vendredi 3 juillet 2020

Colloque des humanités numériques et digital studies

Université Paul-Valéry Montpellier 3
2,3 et 4 décembre 2020

Organisé par :
 Université Paul-Valéry Montpellier 3 (France)
Campus Tech (France)
King’s College London (Royaume-Uni)
 Digital Humanities Institute-University of Sheffield (Royaume-Uni)
Österreichische Akademie der Wissenschaften (Autriche)
Université de Pise (Italie)
Université de Caldas à Manizales (Colombie)
Université de Piura à Lima (Pérou)
 Académie Africaine de Recherches et d'Études Francophones (ACAREF) – Bureau Afrique Togo

En partenariat avec la Revue Études Digitales

Coordination scientifique :
François Perea, Albin Wagener et Jérémi Sauvage
Btihaj Ajana, Michael Pidd, Eveline Wandl-Vogt


Résumé

Ce colloque a pour objectif de recenser les recherches et pratiques disciplinaires et interdisciplinaires consacrées aux humanités numériques et aux digital studies, dans le cadre d’un dialogue international ouvert unique. Il vise à élaborer des cartographies, motiver des projets communs interdisciplinaires et éviter les dérives disciplinaires d’un domaine qui est à l’aube de ses impacts possibles sur les formations, les recherches et les applications. Nous croyons dans la possibilité de proposer des définitions collectives des humanités numériques et des digital studies, grâce à des communications acceptées sous des formats variés. Le but est d’interroger la place des humanités numériques en lien avec les digital studies, de tenter d’en approcher une définition collective et de faire un état prospectif de l’avenir de ces transdisciplines.



Argumentaire

Les disciplines des lettres, langues, arts, sciences humaines et sociales, séparément et des cadres interdisciplinaires, ont connu de profondes mutations numériques de leurs pratiques et objets de recherche et d’enseignement. Les incidences de cette numérisation sont nombreuses et variées et posent aux chercheur-e-s de nouveaux questionnements liés aux instrumentations et méthodes de la recherche (en développement des humanities computing), à une vision politique du partage du savoir « solidaire, ouverte, accueillante et en libre d’accès » (Manifeste des « Digital Humanities » / THATCamp 2010, Paris), ou encore à « la question du statut qu’il convient d’accorder à la technique dans le devenir humain, et dans le devenir des savoirs par lesquels l’humain sait quelque chose de lui-même » (Appel aux études digitales ; https://digital-studies.org/wp/appel-aux-etudes-numeriques/).

Ainsi, le champ pratique et de réflexion est vaste, aux frontières poreuses, parfois confondues, aux « appellations variées et non stabilisées » (Bigot et al., 2016) : Humanités numériques ou digitales, Cultural analytics, Digital studies… sein d’un ensemble couvrant reprenant à William Pannapacker la métaphore du chapiteau (Pannapacker 2011).  
Ce colloque se nourrit explicitement des interactions entre chercheurs et professionnels et s’inscrit dans une perspective de dialogue fructueux entre recherche et expérience et dans un esprit de structuration non exclusif, ouvert aux digital studies à l’anglo-saxonne, aux humanités numériques mises en œuvre dans le Nord de l’Europe, et aux récentes évolutions françaises sur la question. Plutôt que de segmenter, cloisonner et remettre la question des humanités numériques au cœur de questions de territoires disciplinaires, l’objectif de ce colloque est donc bel et bien d’ouvrir les potentialités et les évolutions des humanités numériques et digital studies en œuvrant pour l’appropriation interdisciplinaire, voire transdisciplinaire de ces questions, reprenant ainsi le projet d’humanités pour lui donner un sens contemporain.

Les propositions soumises à ces assises pourront porter sur les aspects suivants, de manière non-exclusive et dans un nécessaire esprit de dialogue scientifique et d’ouverture épistémologique et praxéologique :
-          Discours, langues, sémiotique, communication, médiation, réseaux sociaux ;
-          Dispositifs, créations techniques, ingénierie, circulation de l’information, « smart city », ergonomie ;
-          Instrumentations, outils, méthodes dans la recherche ;
-          Transmission, pédagogie, andragogie, acculturation et usages ;
-          Culture, arts, graphisme, audio-visuel, tourisme, expériences de visite ;
-          Marketing, commerce, management, sciences de gestion ;
-          Sciences politiques, droit, vie démocratique, politiques publiques ;
-          Sciences sociales, psychologie, sociologie, monde sanitaire et social ;
-          Ecologie, transition durable, économie circulaire, économie bleue.

Aux niveaux méthodologique et théorique, la problématisation de ce colloque international est triple :
1)       Permettre une cartographie nationale et internationale en termes de pratiques scientifiques et applicatives sur la question des humanités numériques, en complémentarité avec des cartographies déjà existantes, plus particulièrement en recherche universitaire et dans les liens entre cette recherche et le monde professionnel ;
2)       Stimuler les échanges disciplinaires et interdisciplinaires et permettre la constitution d’un fort réseau de recherches et de formation à travers la France, qui permette de valoriser un rayonnement national et favoriser les interactions pédagogiques et épistémologiques ;
3)       Motiver les échanges entre les communautés nationales et internationales existantes ou à venir ayant pour objectif de porter un projet collectif en humanités numériques et digital studies, afin de structurer des échanges entre les communautés déjà existantes et dévolues aux humanités numériques notamment d’une part, et la société et le monde professionnel d’autre part. Ces échanges doivent être nourris avec les collectifs déjà existants.

Après validation par un comité scientifique et de rédaction indépendant, certaines communications seront publiées dans le cadre d’un numéro spécial de la revue Études Digitales.  


Modalités de soumission

Sont attendues des propositions de communication sur ces thématiques indiquant explicitement : la question de recherche et son apport à la problématique générale esquissée ci-dessus, les données/corpus analysés, les cadres méthodologiques et théoriques sous-jacents. Si les études de cas ne sont pas a priori exclues, les auteurs devront clairement montrer leur portée théorique. Les expérimentations professionnelles sont également bienvenues.

Elles comprendront : le titre de la communication, 5 mots-clefs, un argumentaire développé de 800 mots maximum et la liste des références citées. L’identité et l’affiliation du/des auteur(s) n’apparaîtront pas dans le résumé, mais dans le mail d’accompagnement.

Langues : français, anglais

Transmission des propositions avant le 3 juillet 2020 simultanément par mail à albin.wagener@campustech.frfrancois.perea@univ-montp3.fr et jeremi.sauvage@univ-montp3.fr.


Comité scientifique :

Koffi Ganyo Agbefle, AGBEFLE-ACAREF / Bureau Afrique & Université de Bordeaux Montaigne, France
Btihaj Ajana, King’s College of London, Royaume-Uni
Nathalie Auger, Université Paul-Valéry Montpellier III, France
Jean-Jacques Boutaud, Université de Bourgogne, France
Franck Cormerais, Université Bordeaux Montaigne, France
Laurent Gautier, Université de Bourgogne, France
Monika Kopytowska, Université de Lodz, Pologne
Lotta Lehti, Université de Helsinki, Finlande
Julien Longhi, Université de Cergy-Pontoise, France
François Perea, Université Paul-Valéry Montpellier III, France
Enrica Salvatori, Università di Pisa, Italie
Jérémi Sauvage, Université Paul-Valéry Montpellier III, France
Peter Stockinger, INALCO, France
Albin Wagener, Campus Tech, Angers, France
Eveline Wandl-Vogt, Austrian Academy of Sciences, Vienne, Autriche