Monday, October 7, 2019

Séminaire du Labex OBVIL


Dans le cadre du séminaire du Labex OBVIL, nous avons le plaisir d'accueillir Thierry Hamon, qui interviendra sur le sujet suivant:

Acquisition terminologique et fouille de textes

Dans les domaines de spécialité, les terminologies jouent un rôle central pour recenser et véhiculer les informations et les connaissances des domaines. Cependant, ces ressources peuvent être difficiles à utiliser directement sur des textes. Il est nécessaire de disposer de méthodes d'acquisition terminologique.  Nous présentons plusieurs méthodes d'extraction de termes et d'acquisition de relations sémantiques entre termes. Puis nous montrons la contribution de ces méthodes à l'extraction d'information.

Date et horaire: 23 octobre, de 13h à 15h
Lieu: salle D323, maison de la recherche, 28 rue serpente, 75006.

Friday, October 4, 2019

Appel à communications: environnements virtuels et manuscrits anciens

Virtual Research Environments and Ancient Manuscripts

Claire Clivaz (SIB, Lausanne, CH) and Garrick Allen (Dublin University, Ireland)
Chateau de Dorigny, 106 room, Dorigny Campus, Lausanne (CH)
10–11 September 2020
SNSF PRIMA MARK16 project

Call for papers 

This workshop is focused on an important challenge in digital humanities: what changes when research on ancient manuscripts occurs in a Virtual Research Environment (VRE), especially in Early Jewish and Christian Literature, New Testament, and Classical Studies? Because they offer access to diverse information regardless of geographical location, VREs continue to define the research landscape of the humanities in more complex ways. They serve as the new “covers” of scientific objects, replacing the paper covers of printed books as signs of knowledge territories. As some have suggested, VREs are likely to become the default location for critical research and other cultural activities in the very near future. This workshop invites papers that explore the significance of VREs on the study of manuscript cultures and research in the humanities, especially papers that explore issues related to Early Jewish and Christian Literature, New Testament and Classical Studies. If you are involved in a VRE, work with manuscript cultures using digital tools, or reflect critically on these emerging research spaces, you are invited to submit to both organizers an abstract of 300 words exploring one of the following questions or related issues: how do VREs enlighten particular manuscripts or manuscript cultures? How do VREs differ from or supplement traditional research models? What critical benefits or difficulties arise in using VREs? How can research on manuscript cultures be further advanced using digital tools? What are the limitations and challenges of VREs? Selected papers will be submitted afterwards to Classics@, the CHS online journal, for a special issue co-edited by the two organisers.

Deadline: 1 December 2019; answers will be provided before the end of 2019.
Please forward your abstract to claire.clivaz@sib.swiss and garrick.allen@dcu.ie

Invited Papers on research projects:
  • Garrick Allen (Dublin City University) 
  • Frédéric Amsler (University of Lausanne) 
  • David Bouvier and Ariane Jambé (University of Lausanne) 
  • Claire Clivaz and Mina Monier (SIB, Lausanne) 
  • Hugh Houghton and Catherine Smith (ITSEE, University of Birmingham) 
  • Antonio Loprieno (University of Basel) 
  • Isabelle Marthot-Santaniello (University of Basel) 
  • Lukas Rosenthaler (DHLab, University of Basel) 
  • Klaus Wachtel (INTF, University of Münster) 
  • Martin Wallraff and Patrick Andrist (University of München)

Wednesday, October 2, 2019

Séminaire Corpus numériques et scénarios de recherche

Alors que les corpus numériques constituent désormais un matériau établi de la recherche, aux protocoles standardisés et diversifiés, leur exploitation scientifique repose sur le choix de logiciels, bases de données et interfaces qui peuvent être diversement utilisés. Or les premiers résultats de la recherche, les obstacles rencontrés ou de nouvelles collaborations peuvent rendre nécessaires, en cours de projet, des changements d’orientation techniques et méthodologiques.

Le séminaire « Corpus numériques et scénarios de recherche » entend questionner l’adaptabilité des données de la recherche aux mutations de l’environnement numérique, en interrogeant la circulation des données entre interfaces et logiciels. D’un point épistémologique, il s’agit d’envisager conjointement, par des outils et procédés distincts mais complémentaires, l’opération d’édition et d’exploitation des données de la recherche. D’un point de vue technologique, il s’agit d’aider aux développements d’outils et de méthodes permettant la migration des données d’une interface à l’autre et la diversification de leur traitement. D’un point de vue méthodologique, il s’agit d’intégrer au traitement scientifique des données des questionnements relevant de la gestion de projet, et ce à ses différents stades, de la circonscription à l’exploitation numérique du corpus, en passant par son éditorialisation et sa pérennisation.

Afin d’engager un cadre théorique, méthodologique et pratique nourri de réflexions collectives et d’échanges, le séminaire « Corpus numériques et scénarios de recherche » s’organisera en 2019-2020 autour de trois questionnements qui guideront les interventions :

1/ Quelles interactions entre questionnements scientifiques et modalités d’exploitation des corpus
numériques ?
2/ Quels types de structuration des données pour quelles exploitations ?
3/ Quelle place pour les contraintes pratiques : gestion du risque et temps de la recherche ?

Chacune des séances comprendra une présentation qui traitera de l’un des grands enjeux de la gestion de projet numérique. Celle-ci sera suivie d’un temps d’échanges entre intervenant, porteurs de projets, spécialistes des données numériques mais aussi chercheurs et doctorants désireux d’enrichir leur culture numérique.

Programme du séminaire

Année 2019-2020


Jeudi 10 octobre 2019, 15h-17h – Charlotte Dessaint (Bibliothèque Lettres de l’Ens), « Formats, standards, référentiels : choix de départ »
Jeudi 7 novembre 2019, 15h-17h – Emmanuelle Bernès (BnF), « Standards et référentiels : quels scénarios pour la recherche ? »
Jeudi 5 décembre 2019, 15h-17h – Richard Walter (ITEM), « Arbres, cartes, indexation, mots-clés : quels cheminements dans les corpus ? »
Jeudi 9 janvier 2020, 15h-17h – Bruno Baudoin (Laboratoire Camille Jullian, Aix-en-Provence), « Des archives et des images en ligne : structuration des données et métadonnées »
Jeudi 27 février 2020, 15h-17h – Cécile Meynard (Université d’Angers, laboratoire CIRPaLL), « Partage d’expérience de transcription de manuscrits en ligne : Stendhal et Benoîte Groult »
Jeudi 23 avril 2020, 15h-17h – Table ronde organisée par Anne Réach-Ngô, « Exploiter et/ou publier les données des écrits littéraires de la Première Modernité : bases de données et bibliothèques numériques, quels enjeux pour l’investigation de corpus ? »
Jeudi 28 mai 2020, 15h-17h – Table ronde organisée par Luc Vigier, « Spécificités des problématiques scientifiques et de la gestion de projet sur les corpus littéraires de l'Extrême Modernité »

Le séminaire « Corpus numériques et scénarios de recherche » a lieu à l’ITEM, salle de conférence ou salle 159, CNRS, 59/61, rue Pouchet, 75017 Paris (www.pouchet.cnrs.fr/plan.htm). Les séances peuvent être suivies par visio-conférence (nombre de places limité). Si vous êtes intéressé.e.s, merci de transmettre vos coordonnées et les séances auxquelles vous souhaitez participer sous cette forme, au moins une semaine à l’avance, à Richard Walter : richard.walter@ens.fr.
Le séminaire (15h-17h) est précédé des rencontres de l’atelier d’édition numérique (9h30-15h) de l’équipe « Joyeuses Inventions » qui travaille à la publication d’un ensemble de recueils collectifs de poésies du XVIe siècle, dans le cadre d’un projet plus vaste de réinvestigation des ouvrages recensés par Frédéric Lachèvre dans sa Bibliographie recueils collectifs de poésies du XVIe siècle. Ce projet « Lachèvre numérique XVI » est ouvert à de nouveaux contributeurs. Si vous souhaitez y participer et suivre régulièrement l’atelier d’édition numérique, vous pouvez contacter Anne Réach-Ngô : anne.reachngo@yahoo.fr.

Tuesday, October 1, 2019

Colloque International
Date limite de soumission : vendredi 3 juillet 2020

Colloque des humanités numériques et digital studies

Université Paul-Valéry Montpellier 3
2,3 et 4 décembre 2020

Organisé par :
 Université Paul-Valéry Montpellier 3 (France)
Campus Tech (France)
King’s College London (Royaume-Uni)
 Digital Humanities Institute-University of Sheffield (Royaume-Uni)
Österreichische Akademie der Wissenschaften (Autriche)
Université de Pise (Italie)
Université de Caldas à Manizales (Colombie)
Université de Piura à Lima (Pérou)
 Académie Africaine de Recherches et d'Études Francophones (ACAREF) – Bureau Afrique Togo

En partenariat avec la Revue Études Digitales

Coordination scientifique :
François Perea, Albin Wagener et Jérémi Sauvage
Btihaj Ajana, Michael Pidd, Eveline Wandl-Vogt


Résumé

Ce colloque a pour objectif de recenser les recherches et pratiques disciplinaires et interdisciplinaires consacrées aux humanités numériques et aux digital studies, dans le cadre d’un dialogue international ouvert unique. Il vise à élaborer des cartographies, motiver des projets communs interdisciplinaires et éviter les dérives disciplinaires d’un domaine qui est à l’aube de ses impacts possibles sur les formations, les recherches et les applications. Nous croyons dans la possibilité de proposer des définitions collectives des humanités numériques et des digital studies, grâce à des communications acceptées sous des formats variés. Le but est d’interroger la place des humanités numériques en lien avec les digital studies, de tenter d’en approcher une définition collective et de faire un état prospectif de l’avenir de ces transdisciplines.



Argumentaire

Les disciplines des lettres, langues, arts, sciences humaines et sociales, séparément et des cadres interdisciplinaires, ont connu de profondes mutations numériques de leurs pratiques et objets de recherche et d’enseignement. Les incidences de cette numérisation sont nombreuses et variées et posent aux chercheur-e-s de nouveaux questionnements liés aux instrumentations et méthodes de la recherche (en développement des humanities computing), à une vision politique du partage du savoir « solidaire, ouverte, accueillante et en libre d’accès » (Manifeste des « Digital Humanities » / THATCamp 2010, Paris), ou encore à « la question du statut qu’il convient d’accorder à la technique dans le devenir humain, et dans le devenir des savoirs par lesquels l’humain sait quelque chose de lui-même » (Appel aux études digitales ; https://digital-studies.org/wp/appel-aux-etudes-numeriques/).

Ainsi, le champ pratique et de réflexion est vaste, aux frontières poreuses, parfois confondues, aux « appellations variées et non stabilisées » (Bigot et al., 2016) : Humanités numériques ou digitales, Cultural analytics, Digital studies… sein d’un ensemble couvrant reprenant à William Pannapacker la métaphore du chapiteau (Pannapacker 2011).  
Ce colloque se nourrit explicitement des interactions entre chercheurs et professionnels et s’inscrit dans une perspective de dialogue fructueux entre recherche et expérience et dans un esprit de structuration non exclusif, ouvert aux digital studies à l’anglo-saxonne, aux humanités numériques mises en œuvre dans le Nord de l’Europe, et aux récentes évolutions françaises sur la question. Plutôt que de segmenter, cloisonner et remettre la question des humanités numériques au cœur de questions de territoires disciplinaires, l’objectif de ce colloque est donc bel et bien d’ouvrir les potentialités et les évolutions des humanités numériques et digital studies en œuvrant pour l’appropriation interdisciplinaire, voire transdisciplinaire de ces questions, reprenant ainsi le projet d’humanités pour lui donner un sens contemporain.

Les propositions soumises à ces assises pourront porter sur les aspects suivants, de manière non-exclusive et dans un nécessaire esprit de dialogue scientifique et d’ouverture épistémologique et praxéologique :
-          Discours, langues, sémiotique, communication, médiation, réseaux sociaux ;
-          Dispositifs, créations techniques, ingénierie, circulation de l’information, « smart city », ergonomie ;
-          Instrumentations, outils, méthodes dans la recherche ;
-          Transmission, pédagogie, andragogie, acculturation et usages ;
-          Culture, arts, graphisme, audio-visuel, tourisme, expériences de visite ;
-          Marketing, commerce, management, sciences de gestion ;
-          Sciences politiques, droit, vie démocratique, politiques publiques ;
-          Sciences sociales, psychologie, sociologie, monde sanitaire et social ;
-          Ecologie, transition durable, économie circulaire, économie bleue.

Aux niveaux méthodologique et théorique, la problématisation de ce colloque international est triple :
1)       Permettre une cartographie nationale et internationale en termes de pratiques scientifiques et applicatives sur la question des humanités numériques, en complémentarité avec des cartographies déjà existantes, plus particulièrement en recherche universitaire et dans les liens entre cette recherche et le monde professionnel ;
2)       Stimuler les échanges disciplinaires et interdisciplinaires et permettre la constitution d’un fort réseau de recherches et de formation à travers la France, qui permette de valoriser un rayonnement national et favoriser les interactions pédagogiques et épistémologiques ;
3)       Motiver les échanges entre les communautés nationales et internationales existantes ou à venir ayant pour objectif de porter un projet collectif en humanités numériques et digital studies, afin de structurer des échanges entre les communautés déjà existantes et dévolues aux humanités numériques notamment d’une part, et la société et le monde professionnel d’autre part. Ces échanges doivent être nourris avec les collectifs déjà existants.

Après validation par un comité scientifique et de rédaction indépendant, certaines communications seront publiées dans le cadre d’un numéro spécial de la revue Études Digitales.  


Modalités de soumission

Sont attendues des propositions de communication sur ces thématiques indiquant explicitement : la question de recherche et son apport à la problématique générale esquissée ci-dessus, les données/corpus analysés, les cadres méthodologiques et théoriques sous-jacents. Si les études de cas ne sont pas a priori exclues, les auteurs devront clairement montrer leur portée théorique. Les expérimentations professionnelles sont également bienvenues.

Elles comprendront : le titre de la communication, 5 mots-clefs, un argumentaire développé de 800 mots maximum et la liste des références citées. L’identité et l’affiliation du/des auteur(s) n’apparaîtront pas dans le résumé, mais dans le mail d’accompagnement.

Langues : français, anglais

Transmission des propositions avant le 3 juillet 2020 simultanément par mail à albin.wagener@campustech.frfrancois.perea@univ-montp3.fr et jeremi.sauvage@univ-montp3.fr.


Comité scientifique :

Koffi Ganyo Agbefle, AGBEFLE-ACAREF / Bureau Afrique & Université de Bordeaux Montaigne, France
Btihaj Ajana, King’s College of London, Royaume-Uni
Nathalie Auger, Université Paul-Valéry Montpellier III, France
Jean-Jacques Boutaud, Université de Bourgogne, France
Franck Cormerais, Université Bordeaux Montaigne, France
Laurent Gautier, Université de Bourgogne, France
Monika Kopytowska, Université de Lodz, Pologne
Lotta Lehti, Université de Helsinki, Finlande
Julien Longhi, Université de Cergy-Pontoise, France
François Perea, Université Paul-Valéry Montpellier III, France
Enrica Salvatori, Università di Pisa, Italie
Jérémi Sauvage, Université Paul-Valéry Montpellier III, France
Peter Stockinger, INALCO, France
Albin Wagener, Campus Tech, Angers, France
Eveline Wandl-Vogt, Austrian Academy of Sciences, Vienne, Autriche

Friday, September 13, 2019

Recrutement

Contrat post doctoral Chercheur en humanités numériques (spécialité Littérature du XVIIIe siècle)

Catégorie : contrat post-doctoral
Prise de fonction : 15 octobre 2019
Durée : 12 mois
Structure de référence : Laboratoire d’excellence OBVIL
Localisation géographique : Maison de la Recherche, 28 rue serpente, 75006 Paris
Rattachement hiérarchique au sein de la structure : Directeur du LABEX OBVIL
N+1 de l’agent : Professeur Glenn ROE.
Quotité de travail inhérente au poste : 100%

Missions du Service

Dans le cadre plus large du programme de recherche « Digital Scholarly Editions of the European Enlightenment », financé par la Mellon Foundation et la Voltaire Foundation à Oxford, le LabEx OBVIL participe au projet « Digital Voltaire » qui regroupe un ensemble de projets ayant vocation à enrichir l’édition numérique des œuvres complètes de Voltaire.
L’édition des Œuvres complètes de Voltaire a été menée à la Voltaire Foundation de l’Université d’Oxford depuis près de 50 ans, souvent en étroite collaboration avec des collègues de la Sorbonne et du CELLF (UMR8599, partenaire privilégié du LabEx OBVIL). Dans le prolongement de l’édition papier qui sera achevée en 2020, le projet « Digital Voltaire » englobe une nouvelle édition numérique, ainsi que des projets de recherche portant sur l’intertextualité, sur les autorités, sur les phénomènes de reprise, et sur les principales thématiques de la pensée de Voltaire. Le LabEx OBVIL contribuera à ce projet en s’appuyant notamment sur son expérience dans le domaine de l’édition numérique et savante et dans la fouille de textes. Le présent contrat post-doctoral répond à ce programme : le projet mené par le candidat comportera un versant informatique et un versant disciplinaire de lettres ou d’histoire des idées qui contribuera au projet « Digital Voltaire ». Cette double orientation justifiera en principe une éventuelle double direction et un échange étroit entre la Voltaire Foundation et le LabEx OBVIL. Ce contrat est destiné au recrutement d’un jeune docteur dont la thèse de doctorat porte sur le siècle des Lumières et qui sera capable de démontrer une capacité d’engagement avec l’édition numérique savante et la recherche actuelle en humanités numériques. Fonctions de l’agent Les fonctions de l’agent sont la contribution de cet agent aux missions du service.

Fonctions de l'agent

Réaliser un projet de recherche en humanités numériques :
  • à partir d’un projet littéraire ou éditorial fondé sur le corpus des œuvres complètes de Voltaire :
  • contribuer à la conception d’éditions numériques savantes et au projet « Digital Voltaire » ;
  • expérimenter des outils numériques en relation avec la problématisation du corpus (algorithmes, cartographies, analyse diachronique des corpus, indexation des corpus, extraction d’entités nommées) ;
  • développer un projet de recherche qui associe étroitement ces outils à une recherche innovante.

Activités de l’agent

Les activités sont les principales opérations à effectuer pour remplir les fonctions. Elles sont la traduction concrète des fonctions.
  • Dans un contrat post-doctoral de 12 mois, mener à terme des recherches dans le champ des humanités numériques au sein du LabEx OBVIL et le « Voltaire Lab » de la Voltaire Foundation.
  • Contribuer au développement des outils numériques développés par le LabEx OBVIL ou le Voltaire Lab en relation étroite avec les ingénieurs d’étude de ces laboratoires.
  • Participer à l’organisation des séminaires de recherche du LabEx et de la Voltaire Foundation, en particulier aux séminaires des doctorants et post-doctorants.

Compétences

Être titulaire d’une thèse disciplinaire de LSHS ou d’histoire des sciences. Quelle que soit la thèse, avoir la pratiqué des usages du numérique et une connaissance des études de LSHS ou du traitement automatique des textes.
Avoir la capacité à s’intégrer à une équipe de recherche et avoir un intérêt prononcé pour la littérature du XVIIIe siècle.

Personne(s) à contacter :

ROE Glenn, directeur scientifique du LABEX OBVIL, glenn.roe@sorbonne-universite.fr
CRONK Nicholas, directeur de la Voltaire Foundation, nicholas.cronk@voltaire.ox.ac.uk
GUEZ Stéphanie, Secrétaire générale du LABEX OBVIL, stephanie.guez@sorbonne-universite.fr

Date limite du dépôt des candidatures : 25 septembre 2019

    Monday, May 13, 2019

    Colloque : Les mots de la critique littéraire au XIXe siècle

    Les mots de la critique littéraire au XIXe siècle

    les 20 & 21 juin à la Maison de la Recherche - Salle D040





    Jeudi 20 juin


    9h45 : Ouverture du colloque 

    Présidence : Didier Alexandre

    10h : Alain Vaillant (Université Paris-Nanterre) : « Histoire ou critique de la littérature ? À la source d’un malentendu fondateur »
    10h45 : Annie Petit (Université Paul-Valéry) : « Émile Littré, un critique littéraire aux multiples visages »

    Pause

    11h45 : Jérémy Naïm (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle/THALIM) : « L’action de l’influence »
    12h30 : Marine Riguet (Sorbonne Université/Labex Obvil) : «  Le milieu, un concept nomade » 

    Déjeuner

    Présidence : Alain Vaillant

    14h30 : Azélie Fayolle (UPEM) : « Du germe de blé au virus. Métaphores naturalistes et critique biblique chez Ernest Renan »
    15h15 : Lucien Derainne (Université de Saint-Étienne) : « Querelle de mots et "critique de choses". Le terme observation dans la critique, de Chasles à Lanson »

    Pause

    16h15 : Glenn Roe (Sorbonne Université/Labex Obvil) : « Lanson et les humanités modernes »
    17h :  Didier Alexandre (Sorbonne Université/Labex Obvil) : «  Une ontologie du discours de critique littéraire ? »


    Vendredi 21 juin


    Présidence : André Guyaux

    10h : Andrea Schellino (Institut catholique de Paris/ITEM) : « Sainte-Beuve par lui-même »
    10h45 : Romain Jalabert (Sorbonne Université/Labex Obvil) : « Sainte-Beuve par les humanités numériques »

    Pause

    Présidence : Annie Petit

    11h45 : Emmanuelle Kaës (Université de Tours) : «  Enjeux de l’épithète dans le discours critique du XIXe siècle »
    12h30 : Motasem Alrahabi (Sorbonne Université/Labex Obvil) : « Le rôle des adjectifs dans l’expression du jugement critique »

    Déjeuner

    Présidence : Glenn Roe

    14h30 : Julien Schuh (Université Paris-Nanterre/Numapresse) : « Le nom d’auteur comme notion critique : évolutions et réévaluations sémantiques »
    15h15 : Nejma Omari (Université Paul-Valéry/Numapresse) et Marie-Ève Thérenty (Université Paul-Valéry/Numapresse), « Du journal au recueil : poétique du support et variations du vocabulaire »
    16h : Pierre-Carl Langlais (Numapresse) : « Les réécritures de la réception : essai de lecture distante comparée des romans et des critiques numérisées du XIXe siècle. »

    17h : Conclusion du colloque

    Ecole d'été de cartographie et de visualisation

    École d'été de cartographie et visualisation 2019 à l'ENSSIB

    1er au 3 juillet 2019


    Pour s'inscrire : https://www.enssib.fr/inscription-ecole-ete-cartographie-visualisation


    Le projet reste de développer le dialogue entre géographes et informaticiens, ainsi qu'avec les physiciens, historiens, épistémologues, designers, artistes, écrivains et toutes les personnes engagées dans des productions visuelles et dans une réflexion sur la notion de preuve graphique. Comme les années précédentes, les échanges déborderont du strict cadre universitaire en laissant la parole aux personnes d'autres univers (associations, écoles d'art, entreprises, etc.) et de tous statuts.
    Les principales thématiques de ce cru 2019, à l'instar des précédents, peuvent se décrire de la façon suivante.
    • Implicites épistémologiques d'une méthode graphique: par exemple, le privilège accordé aujourd'hui aux graphes de réseaux sociaux face aux analyses factorielles, qui peut signaler un refus (ou une impossibilité, du fait de l'absence de données) d'intégrer des variables socio-professionnelles stables mais négligeant l'environnement des enquêtés; voire une focalisation sur l'instant au détriment d'interactions ou de pratiques sur le moyen terme.
    • À l'inverse, explicitations épistémologiques rendues possibles ou stimulées par le graphique au sens large: carte, visualisation, schéma ou écriture planaire. Par exemple quand une production a priori banale ou culturellement répandue invite à s'interroger sur les interactions entre technique et pensée (cf. l'algèbre de Descartes) ou à prendre conscience du fait que le langage ne peut tout appréhender (limites de la phénoménologie): qu'une écriture déborde le langage et que l'appréhension du monde passe par l'élucidation de ses effets et par la consolidation de ses fondements.
    • La question de la fiabilité de la représentation reste centrale, au plan scientifique comme politique. Au plan scientifique car de nombreux graphiques sont en fait des projections sur un écran ou sur une page d'objets et de relations plongés par nécessité topologique en des espaces de dimensions parfois très grandes; ce qui pose des questions de confiance à leurs auteurs comme à leurs lecteurs. Au plan politique, rappelons que toute carte de la Chine est insatisfaisante pour les autorités de ce pays ou de ses voisins. Cette situation peut se généraliser à la publication de cartes ou réseaux destinés à un grand public pas toujours au fait des précautions méthodologiques à prendre pour lire de telles images.
    • Les apports heuristiques de telles représentations sont aussi au coeur de ces journées: pour infirmer ou confirmer des hypothèses, affiner des problématiques, expliciter une démarche épistémologique.
    • De façon analogue, les façons dont les disciplines s'empruntent des méthodes, des problématiques et se réapproprient des questionnements déjà élucidés par le passé restent centrales. Au-delà d'une compétition qui mérite d'être précisée de façon détaillée (et historicisée), nous préciserons aussi les appels au dialogue, par exemple quand des informaticiens tendent la main à des designers ou des sociologues. L'intérêt de la cartographie et de la visualisation, en ce début de siècle, est aussi de montrer le «pouvoir des sens» (de l'oeil) et de l'intuition quand une question scientifique résiste au déroulement simple d'équations ou de catégorisations. Ici, le retour à l'épistémologie et au fondement du raisonnement se manifeste: «qu'est-ce qu'une représentation?» nous demandait l'an dernier Patrick Flandrin.
    • Les débats sur les liens entre carte et territoire, étendus aux questions de spatialité et de territorialisation de l'internet (et du numérique) restent aussi privilégiés, dans la mesure où ils nous permettent d'expliciter le lien entre ce que nous croyons relever du réel et ce que nous en voyons ou dessinons.
    Conférences, tables rondes, présentations originales alterneront avec des ateliers spécifiques dédiés à la production de cartes et graphiques, à leur sémiologie, à leurs esthétiques.